Davos : L’Etat, l’ennemi à abattre

Davos : L’Etat, l’ennemi à abattre

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Article mis à jour le 11 septembre 2024.

Davos : L’Etat, l’ennemi à abattre

Lors du Forum économique mondial en Suisse, le président argentin Javier Milei a défendu ardemment la liberté sans limites, allant à l’encontre des efforts déployés pendant plus de cinquante ans pour façonner un capitalisme inclusif et responsable. Cette vision s’oppose clairement à celle d’Emmanuel Macron, qui prône un libéralisme plus convenable et met l’accent sur la réforme et la mutualisation, selon Philippe Escande, éditorialiste économique au “Monde.

L’Europe menacée de marginalisation

Heureusement, une heure plus tard, Davos a retrouvé son élève modèle, au libéralisme bien plus convenable. En terrain conquis, le président français, Emmanuel Macron, a présenté son « bilan », six ans après sa dernière prestation triomphale à la même tribune. Il a vanté le travail de réforme de la France qui a réduit le chômage en créant près de deux millions d’emplois, fait revenir les usines, accéléré sa décarbonation et créé un champion de l’attractivité en Europe qui multiplie les start-up dans les domaines de pointe.

Davos : L’Etat, l’ennemi à abattre

Journaliste économique et auteur, je m’attache à décrypter les grandes tendances économiques mondiales et à rendre accessibles des concepts complexes. Mon parcours m’a conduit à collaborer avec divers médias nationaux, où j’ai analysé les réformes majeures et leurs répercussions sur la société.